Impôts: un couple sur cinq n'a pas intérêt à se marier, selon une étude de l'INSEE
Par Benje le jeudi, août 16 2007, 08:16 - Nouvelles Scientifiques - Lien permanent
Nouvelle lue sur Yahoo! Actualités
AP - Jeudi 16 août, 00h00 PARIS -
Le mariage soulève la question de l'amour, mais également celle des impôts, et lorsqu'il s'agit de se dire "oui", près d'un couple sur cinq aurait intérêt à relire sa feuille d'imposition avant de sauter le pas, révèle une étude de l'INSEE publiée jeudi.
Si la majorité des couples ont intérêt à se passer la bague au doigt, le mariage leur permettant de "gagner" 450 euros en moyenne sur l'année, ils sont tout de même 23% à se voir recommander l'union libre et l'imposition individuelle.
"Ce sont les couples où la personne de référence est employé, ouvrier ou occupe une profession intermédiaire qui gagnent le plus souvent à vivre en union libre", révèle l'Institut national de la statistique et des études économiques.
Cette proportion augmente encore si le couple est parent: 30% des couples avec un ou deux enfants voient ainsi leur intérêt pencher du côté du concubinage, grâce à la comptabilisation de personnes à charge.
En revanche, à plus de trois enfants, le mariage devient de loin la solution la plus intéressante, d'autant que la plupart des foyers concernés présentent un schéma familial avec l'un des conjoints à temps partiel ou inactif.
Le mariage est également recommandé pour les couples à hauts revenus: les 20% des foyers les plus riches épargnent ainsi 1.300 euros en moyenne par an grâce à l'imposition commune.
S'il n'est pas toujours possible de faire machine arrière pour le seul critère fiscal, l'étude indique néanmoins que 22% des couples actuellement mariés auraient plutôt intérêt à vivre en union libre, leur perte d'impôt moyenne s'élevant à 240 euros.
A l'inverse, près d'un couple en union libre sur deux aurait intérêt à se marier, notamment chez les cadres, car ils perdent en moyenne 545 euros par an.
Enfin, concluent les auteurs, 24% des couples ont la chance de pouvoir ignorer ce critère, l'impôt qu'ils paient restant identique quelle que soit leur situation matrimoniale. AP
Le mariage soulève la question de l'amour, mais également celle des impôts, et lorsqu'il s'agit de se dire "oui", près d'un couple sur cinq aurait intérêt à relire sa feuille d'imposition avant de sauter le pas, révèle une étude de l'INSEE publiée jeudi.
Si la majorité des couples ont intérêt à se passer la bague au doigt, le mariage leur permettant de "gagner" 450 euros en moyenne sur l'année, ils sont tout de même 23% à se voir recommander l'union libre et l'imposition individuelle.
"Ce sont les couples où la personne de référence est employé, ouvrier ou occupe une profession intermédiaire qui gagnent le plus souvent à vivre en union libre", révèle l'Institut national de la statistique et des études économiques.
Cette proportion augmente encore si le couple est parent: 30% des couples avec un ou deux enfants voient ainsi leur intérêt pencher du côté du concubinage, grâce à la comptabilisation de personnes à charge.
En revanche, à plus de trois enfants, le mariage devient de loin la solution la plus intéressante, d'autant que la plupart des foyers concernés présentent un schéma familial avec l'un des conjoints à temps partiel ou inactif.
Le mariage est également recommandé pour les couples à hauts revenus: les 20% des foyers les plus riches épargnent ainsi 1.300 euros en moyenne par an grâce à l'imposition commune.
S'il n'est pas toujours possible de faire machine arrière pour le seul critère fiscal, l'étude indique néanmoins que 22% des couples actuellement mariés auraient plutôt intérêt à vivre en union libre, leur perte d'impôt moyenne s'élevant à 240 euros.
A l'inverse, près d'un couple en union libre sur deux aurait intérêt à se marier, notamment chez les cadres, car ils perdent en moyenne 545 euros par an.
Enfin, concluent les auteurs, 24% des couples ont la chance de pouvoir ignorer ce critère, l'impôt qu'ils paient restant identique quelle que soit leur situation matrimoniale. AP