Par Destination Santé Destination Sante - Vendredi 5 octobre, 11h41 - Source : Interview d'Anne-Marie Curat, septembre 2007

Risque d'effets secondaires et de malformations obligent, grossesse et traitements allopathiques ne font pas bon ménage. Voilà sans doute l'une des raisons pour lesquelles l'homéopathie gagne peu à peu les maternités. Pour permettre aux futures mamans de continuer à se traiter malgré leur état, pour soulager les maux de la grossesse et même pour préparer l'accouchement.

« Avec l'homéopathie, il n'y a pas de contre-indications » nous explique Anne-Marie Curat, membre du Conseil national de l'Ordre des Sages-Femmes. « C'est très rassurant pour une femme enceinte, qui dès qu'elle lit la notice d'un traitement allopathique, relève la fameuse annotation : ‘contre-indiqué chez la femme enceinte et allaitante' ».

Nausées, vomissements, ballonnements, constipation, troubles du sommeil, crampes, vergetures, tension mammaire et naturellement contractions… Aujourd'hui, les traitements homéopathiques sont utilisés contre la plupart des maux associés à la grossesse. Jusqu'à la préparation à l'accouchement avec un traitement dont l'efficacité est reconnue. Appelé Caulophyllum », ce dernier « favorise la dilatation et réduit la durée du travail », précise Anne-Marie Curat.

« Nous ne proposons évidemment pas ces traitements de façon systématique », poursuit la sage-femme. « Nous agissons toujours au cas par cas. Mais bien souvent, nous répondons aussi aux demandes des patientes qui souhaitent être traitées par homéopathie ».