Source: CNRS

La première pierre de l'Ecotron Européen de Montpellier a été posée le 2 octobre 2007 sur le campus de Baillarguet (à 6 km au nord de Montpellier). Ce grand équipement scientifique construit par le CNRS, la région Languedoc-Roussillon et le conseil général de l'Hérault permettra d'étudier in vitro les réponses des écosystèmes, des organismes et de la biodiversité aux modifications de l'environnement, comme le changement climatique.

Grâce à l'Ecotron, dès 2008, les scientifiques pourront isoler des portions d'écosystèmes dans des enceintes et les soumettre à des variations de climat et de stress très variées. L'intérêt de cette plateforme de recherche de rang international résidera dans sa capacité à mesurer les variations de fonctionnement induites par les changements d'environnement. Sur les trois plateaux expérimentaux (macrocosmes, mésocosmes, microcosmes), des consortiums internationaux d'équipes de recherche pourront ainsi mesurer les cycles du carbone, de l'eau, des minéraux, les émissions de gaz à effet de serre ou encore les changements et le rôle de la biodiversité. De quoi répondre en partie aux inquiétudes environnementales actuelles et futures après la prise de conscience internationale des conséquences des activités humaines sur l'environnement.

La construction de l'Ecotron est financée conjointement par le CNRS (1,8 millions d'euros), le Conseil régional (1,8 millions d'euros) et le Conseil général (0,7 millions d'euros).