Rédigée par Nicolas.G le samedi 13 octobre 2007 à 09h24 - Source de l'INformation : Reuters

On n’a jamais plus besoin de soutien que lorsque l’on arrête de fumer. Du moins c'est ce que croient les membres du STEPP, un organisme de prévention et d’éducation sur les risques liés au tabagisme, basé au Colorado. Un système de message qui arrive directement sur votre mobile a été mis en place, en partenariat avec l’agence Cactus, basée à Denver.
Avec les messages, on cherche à entourer le fumeur repenti d’une présence, semblable à celle d’un groupe de soutien ou de discussion. Car même si le nombre de fumeurs a diminué aux USA, les morts liées au tabac restent de 440 000, chaque année. Et le fait est qu’un fumeur qui arrête finit par craquer dans l’année qui suit, et replonge dans la drogue.

QuitNet.com, site bien installé dans le domaine antitabac, envisage en effet cette méthode, permettant d’encadrer un peu mieux le fumeur désireux d’arrêter. Les forums de soutien se propageant sur des MySpace ou des Facebook, l’idée de contacter par téléphone le repenti n’est pas à exclure.

Pour l’heure, le site calcule les économies réalisées chaque année par un membre qui a arrêté. Mais l’ex-fumeur recevrait alors des messages plus personnalisés, en rapport avec ses activités favorites. « Si l’on sait que la personne aime le golf, nous lui faisons parvenir une image de joueurs sur un green », explique Jim Purvis, vice-président QuitNet.
Sur FixNixer, un questionnaire à remplir s’intéresse à vous, vos envies, vos goûts, vos passions. Chacun y va de son conseil pour se distraire de l’envie de fumer, parce qu’« il faut le reconnaître : s’ennuyer est une fameuse excuse pour s’en griller une ! » Le futur non-fumeur raconte alors son quotidien sans nicotine, avec ses bons et ses mauvais côtés. Et les proches peuvent être invités à s’inscrire pour apporter leur soutien également.

Le STEPP espère ainsi s’inscrire en partenariat avec FixNixer, site gratuit, mais uniquement ouvert à ceux disposant d’un code postal californien. Lancé en mars, il compte déjà 1000 utilisateurs. Ses créateurs étudient statistiquement le taux de rechute, pour déterminer leur efficacité.