Climat: les émissions record de CO2 en Calédonie inquiètent les écologistes
Par Benje le mardi, décembre 4 2007, 09:45 - Nouvelles Scientifiques - Lien permanent
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AFP - il y a 26 minutes NOUMEA (AFP) -
Le fort développement de l'industrie métallurgique de nickel inquiète les écologistes en Nouvelle-Calédonie, qui redoutent une augmentation des émissions de CO2, déjà à un niveau record.
"Le développement de la métallurgie est catastrophique pour le réchauffement de la planète. On va être un des plus gros pollueurs du monde", a déclaré à l'AFP, Valéry Pasco, président d'Ensemble pour la planète (EPLP), qui regroupe une vingtaine d'associations.
A l'occasion de la journée mondiale contre le réchauffement climatique, EPLP organise samedi à Nouméa une journée de sensibilisation.
Dans le cadre de l'important développement métallurgique en cours en Nouvelle-Calédonie, qui détient environ 25% des réserves mondiales de nickel, trois nouvelles centrales thermiques au charbon sont en projet.
"Le taux de dépendance de la Nouvelle-Calédonie vis-à-vis des énergies fossiles importées et la production de CO2 par habitant ne vont faire que s'accroître", a également indiqué M.Pasco.
Actuellement, selon l'association, la production de CO2 par habitant est de 12 tonnes par an en Nouvelle-Calédonie, soit un niveau très élevé, équivalent au double de la Métropole.
Bien que la France ait ratifié le Protocole de Kyoto, sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la Nouvelle-Calédonie en a été explicitement exclue, a également indiqué Valéry Pasco.
La Nouvelle-Calédonie, malgré des potentiels en énergies renouvelables, dépend à 80% des énergies fossiles pour sa production d'électricité.
A elle seule, l'usine métallurgique SLN (Société Le Nickel) consomme 67% de l'électricité produite en Nouvelle-Calédonie, indique EPLP dans un communiqué.
L'association écologique préconise, à l'instar de ce qui a été fait à La Réunion, la définition d'un plan de maîtrise de la consommation d'énergie et de développement des énergies renouvelables, ainsi que des "compensations" de la part des industriels émetteurs de CO2.
Le fort développement de l'industrie métallurgique de nickel inquiète les écologistes en Nouvelle-Calédonie, qui redoutent une augmentation des émissions de CO2, déjà à un niveau record.
"Le développement de la métallurgie est catastrophique pour le réchauffement de la planète. On va être un des plus gros pollueurs du monde", a déclaré à l'AFP, Valéry Pasco, président d'Ensemble pour la planète (EPLP), qui regroupe une vingtaine d'associations.
A l'occasion de la journée mondiale contre le réchauffement climatique, EPLP organise samedi à Nouméa une journée de sensibilisation.
Dans le cadre de l'important développement métallurgique en cours en Nouvelle-Calédonie, qui détient environ 25% des réserves mondiales de nickel, trois nouvelles centrales thermiques au charbon sont en projet.
"Le taux de dépendance de la Nouvelle-Calédonie vis-à-vis des énergies fossiles importées et la production de CO2 par habitant ne vont faire que s'accroître", a également indiqué M.Pasco.
Actuellement, selon l'association, la production de CO2 par habitant est de 12 tonnes par an en Nouvelle-Calédonie, soit un niveau très élevé, équivalent au double de la Métropole.
Bien que la France ait ratifié le Protocole de Kyoto, sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la Nouvelle-Calédonie en a été explicitement exclue, a également indiqué Valéry Pasco.
La Nouvelle-Calédonie, malgré des potentiels en énergies renouvelables, dépend à 80% des énergies fossiles pour sa production d'électricité.
A elle seule, l'usine métallurgique SLN (Société Le Nickel) consomme 67% de l'électricité produite en Nouvelle-Calédonie, indique EPLP dans un communiqué.
L'association écologique préconise, à l'instar de ce qui a été fait à La Réunion, la définition d'un plan de maîtrise de la consommation d'énergie et de développement des énergies renouvelables, ainsi que des "compensations" de la part des industriels émetteurs de CO2.