Cancer du col: le vaccin Gardasil préféré au Cervarix
Par Benje le samedi, janvier 19 2008, 21:28 - Nouvelles Scientifiques - Lien permanent
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AFP - Lundi 14 janvier, 18h31 PARIS (AFP) -
Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a décidé, dans le cadre de la vaccination contre le cancer du col de l'utérus, de recommander le vaccin Gardasil quadrivalent (4 types de virus), distribué par Sanofi Pasteur MSD, de préférence au vaccin bivalent Cervarix, développé par GlaxoSmithKline (GSK).
"Dans l'état actuel des connaissances", le HCSP "recommande préférentiellement le vaccin quadrivalent par rapport au vaccin bivalent", indique-t-il dans un avis rendu public lundi.
Le vaccin Gardasil, en vente en France depuis le 23 novembre 2006, procure une protection contre des infections causées par des papillomavirus de quatre types: 6, 11, 16 et 18. Il est remboursé à 65% par la Sécurité sociale "aux jeunes filles âgées de 14 ans" et aux "jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n'auraient pas eu de rapports sexuels ou au plus tard dans l'année suivant le début de leur vie sexuelle".
Le vaccin Cervarix, autorisé à la vente dans l'Union européenne en septembre dernier, cible les deux génotypes 16 et 18. Il n'est pas encore commercialisé en France. L'avis du HCSP "va permettre l'évaluation du dossier par la Commission de transparence en vue de l'admission au remboursement", indique GSK dans un communiqué.
La vaccination est destinée à protéger contre des infections causées par les papillomavirus (HPV) transmis par contacts sexuels et qui peuvent provoquer des lésions précancéreuses de l'appareil génital féminin et des cancers du col de l'utérus.
Près de 3.400 nouveaux cas de cancer invasif du col sont diagnostiqués chaque année en France et 900 à 1.000 femmes en meurent. Quelque 40.000 lésions pré-cancéreuses sont également traitées chaque année.
La vaccination ne protège pas contre tous les types de papillomavirus humains cancérigènes, ou contre des infections déjà existantes. Elle ne remplace donc pas le dépistage par le frottis cervico-utérin, qui doit être poursuivi, chez les femmes vaccinées ou non vaccinées, selon les recommandations officielles.
Le haut conseil de santé publique (HCSP) est une instance d'expertise qui contribue à l'élaboration et l'évaluation des politiques de santé publique.
Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a décidé, dans le cadre de la vaccination contre le cancer du col de l'utérus, de recommander le vaccin Gardasil quadrivalent (4 types de virus), distribué par Sanofi Pasteur MSD, de préférence au vaccin bivalent Cervarix, développé par GlaxoSmithKline (GSK).
"Dans l'état actuel des connaissances", le HCSP "recommande préférentiellement le vaccin quadrivalent par rapport au vaccin bivalent", indique-t-il dans un avis rendu public lundi.
Le vaccin Gardasil, en vente en France depuis le 23 novembre 2006, procure une protection contre des infections causées par des papillomavirus de quatre types: 6, 11, 16 et 18. Il est remboursé à 65% par la Sécurité sociale "aux jeunes filles âgées de 14 ans" et aux "jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n'auraient pas eu de rapports sexuels ou au plus tard dans l'année suivant le début de leur vie sexuelle".
Le vaccin Cervarix, autorisé à la vente dans l'Union européenne en septembre dernier, cible les deux génotypes 16 et 18. Il n'est pas encore commercialisé en France. L'avis du HCSP "va permettre l'évaluation du dossier par la Commission de transparence en vue de l'admission au remboursement", indique GSK dans un communiqué.
La vaccination est destinée à protéger contre des infections causées par les papillomavirus (HPV) transmis par contacts sexuels et qui peuvent provoquer des lésions précancéreuses de l'appareil génital féminin et des cancers du col de l'utérus.
Près de 3.400 nouveaux cas de cancer invasif du col sont diagnostiqués chaque année en France et 900 à 1.000 femmes en meurent. Quelque 40.000 lésions pré-cancéreuses sont également traitées chaque année.
La vaccination ne protège pas contre tous les types de papillomavirus humains cancérigènes, ou contre des infections déjà existantes. Elle ne remplace donc pas le dépistage par le frottis cervico-utérin, qui doit être poursuivi, chez les femmes vaccinées ou non vaccinées, selon les recommandations officielles.
Le haut conseil de santé publique (HCSP) est une instance d'expertise qui contribue à l'élaboration et l'évaluation des politiques de santé publique.