Intoxication au monoxyde de carbone : des effets à long terme
Par Benje le mercredi, février 20 2008, 10:01 - Nouvelles Scientifiques - Lien permanent
Nouvelle lue sur Yahoo! Actualités
Par Destination Santé Destination Sante - Source : Academic Emergency Medicine, Janvier 2008
Vraiment sournois le monoxyde de carbone (CO)… D'après des chercheurs américains, une intoxication à ce gaz mortel inodore et incolore aurait des répercussions à long terme sur le cœur. Y compris après son élimination par l'organisme.
Lors d'une intoxication, le CO se fixe sur l'hémoglobine, prenant progressivement la place de l'oxygène. Il prive alors le sang –et donc les muscles- de leur principale source de vie. A tel point qu'un homme peut succomber en une quinzaine de minutes.
Au Rhode Island Hospital de Providence, le Dr Selim Suner a mis en évidence « des conséquences directes (de cette intoxication) sur le muscle cardiaque ». Il insiste d'ailleurs sur leur caractère « direct », le gaz ayant bel et bien des effets « indépendants de la privation d'oxygène qui endommage aussi la pompe cardiaque ».
En d'autres termes, le CO exploiterait plusieurs voies d'accès pour s'attaquer au cœur. Le constat est inquiétant. Pour Suner, « cela signifierait qu'une intoxication laisse des stigmates à long terme sur le cœur. Bien après que le sang en ait été débarrassé ».
Vraiment sournois le monoxyde de carbone (CO)… D'après des chercheurs américains, une intoxication à ce gaz mortel inodore et incolore aurait des répercussions à long terme sur le cœur. Y compris après son élimination par l'organisme.
Lors d'une intoxication, le CO se fixe sur l'hémoglobine, prenant progressivement la place de l'oxygène. Il prive alors le sang –et donc les muscles- de leur principale source de vie. A tel point qu'un homme peut succomber en une quinzaine de minutes.
Au Rhode Island Hospital de Providence, le Dr Selim Suner a mis en évidence « des conséquences directes (de cette intoxication) sur le muscle cardiaque ». Il insiste d'ailleurs sur leur caractère « direct », le gaz ayant bel et bien des effets « indépendants de la privation d'oxygène qui endommage aussi la pompe cardiaque ».
En d'autres termes, le CO exploiterait plusieurs voies d'accès pour s'attaquer au cœur. Le constat est inquiétant. Pour Suner, « cela signifierait qu'une intoxication laisse des stigmates à long terme sur le cœur. Bien après que le sang en ait été débarrassé ».