AP - Mardi 11 mars, 12h00 PARIS -

Troisième cause de mortalité dans les pays occidentaux, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) frappent chaque année 120.000 personnes en France. Un tiers de ces accidents pourraient être évités si les signes annonciateurs qui en augmentent considérablement le risque, étaient mieux connus.
L'AVC correspond à un arrêt brutal de la circulation sanguine au niveau du cerveau, secondaire le plus souvent à un caillot situé directement dans l'artère ou, plus rarement, à une hémorragie.

L'accident ischémique transitoire ou AIT est le signe annonceur le plus fréquent. Il se présente sous la forme d'une paralysie partielle, d'un côté ou de l'autre, d'une cécité transitoire, sur un seul oeil, ou de troubles de l'élocution, pouvant aller jusqu'à l'impossibilité totale de parler.
Ces symptômes surviennent brutalement et disparaissent complètement en moins de 24 heures. Ils sont provoqués par l'occlusion d'une artère, bouchée par un caillot de sang. Lorsque le sang n'arrive plus dans le tissu cérébral, il se crée un infarctus ou un ramollissement.

La prévention passe par l'arrêt du tabac, une perte de poids si nécessaire, une alimentation saine, une activité physique régulière et adéquate. En effet, l'exercice physique favorise non seulement la réduction du cholestérol mais diminue également le risque de prise de poids excessive. Il améliore également l'équilibre glycémique. Le diabète et la pression artérielle devront par ailleurs être contrôlés.

La survenue d'un AVC constitue une véritable urgence médicale et justifie l'appel du SAMU. La prise en charge précoce, dans les premières heures qui suivent l'AVC, est capitale et peut limiter l'extension des lésions cérébrales ainsi que la gravité des séquelles. Contrairement aux idées reçues, les enfants sont victimes tout comme les adultes d'accidents vasculaires cérébraux (AVC), une pathologie en augmentation, selon les spécialistes.

Pour les plus optimistes, bon nombre des survivants finissent par retrouver leurs facultés, les cerveaux des tout petits ayant une meilleure plasticité que les cerveaux d'adultes. Mais des travaux aux conclusions moins optimistes soulignent que plus de la moitié des enfants en gardent des séquelles.