Par Destination Santé Destination Sante - Vendredi 11 avril, 14h04 - Source : interview de J.L., éleveur dans le Rhône

Eleveur laitier dans le Rhône, J.L. a choisi de suivre en 2003 une formation à l'homéopathie vétérinaire. Tout simplement parce qu'il utilisait déjà l'homéopathie pour lui-même… et qu'il a voulu en faire bénéficier ses laitières ! Cinq ans plus tard, c'est un vrai spécialiste de la question, qui traite lui-même ses 42 vaches. Même s'il avoue volontiers qu'au début il était « très sceptique », c'est bien fini…

Sa première expérience en la matière, il l'a vécue sur une ânesse qui présentait une « excroissance de chair. Un vétérinaire m'avait même parlé d'une tumeur cancéreuse. En un mois de traitement homéopathique, celle-ci s'est asséchée, puis elle est tombée. Cela m'a vraiment encouragé à continuer sur les vaches ». « La santé de nos bêtes, c'est une source permanente de stress », poursuit-il. « Quant aux piqûres, nous voulons en faire le moins possible ». Il recourt ainsi à l'homéopathie seule ou en complément d'un traitement allopathique vétérinaire. Le plus souvent pour des problèmes pulmonaires, des diarrhées ou « pour accompagner la mise-bas » grâce à des spécialités homéopathiques comme Belladonna ou Wombyl. Cette dernière est indiquée dans la prévention et le traitement des complications de la mise-bas.

Autre problème pour les éleveurs, les mammites, c'est-à-dire des infections de la mamelle. « Sa prise en charge allopathique nous contraint à jeter le lait recueilli durant les quatre jours suivant le traitement. Ceci pour éviter que des résidus de médicaments ne se retrouvent dans la chaîne alimentaire. Avec l'homéopathie, nous n'avons pas ce problème. Il n'y a pas de résidus ». Un argument de taille qui en plus « rassure le consommateur » et satisfait son exigence de traçabilité.