Par Destination Santé - Mercredi 7 mai, 07h48 - Source : CNRS, 1er mai 2008

Accusé G6PC2, levez-vous ! Des chercheurs britanniques, canadiens et français ont identifié ce gène, qui contrôle « la variabilité de la glycémie chez l'homme sain ». A leurs yeux, cette découverte pourrait avoir des répercussions importantes sur la prévention des maladies cardiovasculaires.

Comme le souligne le Pr Philippe Froguel (CNRS – Université de Lille) qui a dirigé ce travail, le métabolisme du glucose, qui contrôle la production d'insuline, « semble jouer un rôle important, très au-delà du diabète ». Lequel rappelons-le, est défini notamment par une glycémie supérieure à 1,25g/l.

En d'autres termes, une glycémie inférieure à ce seuil serait également un puissant indicateur de santé cardio-vasculaire. « Un taux de glucose légèrement élevé -mais bien en deçà de la définition du diabète- est non seulement associé à une mortalité augmentée, mais aussi à l'apparition de maladies cardiovasculaires chez des individus en apparente bonne santé », a constaté Froguel.

Cette étude pourrait à terme « permettre d'identifier des personnes à risque coronarien élevé, indépendamment de leur taux de cholestérol ». Et surtout de « leur proposer des approches préventives personnalisées ».