Feu vert européen pour le 1er traitement oral du cancer du sein métastasé
Par Benje le vendredi, juin 20 2008, 23:27 - Nouvelles Scientifiques - Lien permanent
Nouvelle lue sur Yahoo! Actualités
Par Destination Santé - Source : GSK, 12 juin 2008
La Commission européenne vient d'autoriser la mise sur le marché du lapatinib (Tyverb®, GSK) contre les cancers du sein avancés métastatiques sur-exprimant les récepteurs HER-2, caractéristiques des cellules tumorales qui gouvernent la formation de métastases.
Ce médicament autorisé aux Etats-Unis depuis 2007 bénéficiait en France, d'une Autorisation temporaire d'Utilisation (ATU). Chez les patientes déjà traitées et chez qui sont apparues des métastases, son utilisation est désormais autorisée par l'Europe en association avec la capecitabine. Ce qui ne constitue pas une surprise car déjà l'été dernier le Dr Jean-Yves Blay, Directeur scientifique du Cancéropôle Lyon-Auvergne-Rhône Alpes, (CLARA) nous expliquait lors du congrès de l'ASCO à Chicago que « l'incidence (des métastases cérébrales) paraît nettement moins importante lorsque la prise de lapatinib est associée à la capecitabine ».
L'octroi d'une AMM européenne ne signifie pas que le médicament devienne d'emblée, disponible dans les services français. Le fabricant a fait savoir qu'il « travaille d'ores et déjà avec les autorités locales (de chaque pays) pour faire en sorte que le lapatinib soit accessible aussi tôt que possible aux patientes éligibles. » Le lapatinib est le premier traitement ciblé par voie orale dans le cancer du sein métastatique. Il ouvre aussi, des potentialités intéressantes, qui pourraient déboucher sur la possibilité de réduire les doses administrées dans des proportions importantes. Ce serait une source d'économies très substantielles, que certains auteurs estiment supérieures à 1 700 dollars par mois et par malade.
La Commission européenne vient d'autoriser la mise sur le marché du lapatinib (Tyverb®, GSK) contre les cancers du sein avancés métastatiques sur-exprimant les récepteurs HER-2, caractéristiques des cellules tumorales qui gouvernent la formation de métastases.
Ce médicament autorisé aux Etats-Unis depuis 2007 bénéficiait en France, d'une Autorisation temporaire d'Utilisation (ATU). Chez les patientes déjà traitées et chez qui sont apparues des métastases, son utilisation est désormais autorisée par l'Europe en association avec la capecitabine. Ce qui ne constitue pas une surprise car déjà l'été dernier le Dr Jean-Yves Blay, Directeur scientifique du Cancéropôle Lyon-Auvergne-Rhône Alpes, (CLARA) nous expliquait lors du congrès de l'ASCO à Chicago que « l'incidence (des métastases cérébrales) paraît nettement moins importante lorsque la prise de lapatinib est associée à la capecitabine ».
L'octroi d'une AMM européenne ne signifie pas que le médicament devienne d'emblée, disponible dans les services français. Le fabricant a fait savoir qu'il « travaille d'ores et déjà avec les autorités locales (de chaque pays) pour faire en sorte que le lapatinib soit accessible aussi tôt que possible aux patientes éligibles. » Le lapatinib est le premier traitement ciblé par voie orale dans le cancer du sein métastatique. Il ouvre aussi, des potentialités intéressantes, qui pourraient déboucher sur la possibilité de réduire les doses administrées dans des proportions importantes. Ce serait une source d'économies très substantielles, que certains auteurs estiment supérieures à 1 700 dollars par mois et par malade.