Source : INSERM, Conseil général Nord-Pas-de-Calais, octobre 2008

Bilhvax 3 ? C'est le nom un peu barbare donné à un candidat vaccin thérapeutique contre la bilharziose. La maladie parasitaire la plus répandue dans le monde, après le paludisme.

Actuellement en troisième phase d'essai clinique, son efficacité est testée auprès de 250 filles et garçons infectés par la maladie.

La bilharziose touche essentiellement les populations des pays en développement. Le parasite affecte, de manière chronique, plus de 200 millions de personnes dans 75 pays. Et il en tue 300 000 chaque année.

C'est en se baignant, en se lavant ou en travaillant dans des eaux douces que l'on contracte le ver responsable de la maladie. Celui-ci se reproduit dans l'organisme, provoquant des lésions graves des voies biliaires et urinaires, voire des cancers de la vessie.

Depuis une vingtaine d'années, des chercheurs de l'INSERM, du CNRS, de l'Institut Pasteur de Lille ainsi que leurs collègues belges et sénégalais travaillent sur le développement d'un candidat vaccin thérapeutique. « Parfaitement bien toléré chez les sujets infectés, il induit une réponse immunitaire qui présente toutes les qualités requises pour une bonne protection », souligne l'INSERM. Un comité de pilotage vient de faire le point, au Conseil général du Nord-Pas-de-Calais, sur l'avancement du projet et la mobilisation des partenaires publics et privés.