Source : JAMA, 2 février 2009

Selon un travail américain, les femmes enceintes présentant un taux élevé de corticotropine, une hormone présente au niveau du placenta, seraient plus exposées que les autres à une dépression du post-partum. Une vraie dépression qui se déclare quatre à six semaines après l'accouchement.

Rien à voir donc selon les auteurs, avec le baby blues. Ce dernier en effet se manifeste généralement dans les trois jours suivant la naissance et se caractérise par des troubles légers. Le plus souvent, ces derniers ne durent que quelques jours.

Une équipe de l'Université de Californie a procédé au dosage de la corticotropine chez 100 femmes enceintes. Et les auteurs ont clairement établi un lien entre la présence de cette hormone en quantités élevées, et l'apparition d'une dépression majeure. « Notre travail aura de réelles implications à la fois cliniques et théoriques », souligne l'auteur. « Nous pouvons d'ores et déjà envisager d'utiliser le dosage de cette hormone pour détecter un éventuel risque de dépression du post-partum ».