Source : CNRS, avril 2009

Figurez-vous que notre cerveau, pour réactiver un souvenir, fait appel à de nouveaux neurones nés une semaine avant ce processus d'actualisation. Une semaine… et pas une minute de plus.

« Vous entrez dans une pièce connue en pensant la connaître parfaitement. Vous vous rendez compte de détails nouveaux, votre mémoire de cet environnement, appelée mémoire spatiale, est alors mise à jour » explique Claire Rampon, du Centre de Recherche sur la Cognition animale (CNRS, Université Toulouse 3).

C'est justement ce processus d'actualisation d'un souvenir qui se ferait par un choix ô combien réfléchi : parmi ses milliards de neurones, notre cerveau va « piocher » quelques cellules encore immatures pour consolider un souvenir. Mais pas n'importe lesquelles ! Il s'agira toujours de neurones « nés une semaine avant la mise à jour du souvenir ». C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin ! Mais cela, notre cerveau sait parfaitement le faire. Les chercheurs du CNRS viennent de le démontrer sur des souris… pour l'instant. Passionnant.