Portugal - Des chercheurs de l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire (IMBC) et de l'hôpital de Santo Antonio de Porto ont démontré que les parents les plus directs des personnes migraineuses ont trois à quatre fois plus de risques de souffrir de cette même pathologie.

L'équipe du Dr Lemos s'est intéressée à un échantillon de 144 familles, soit un total de 483 personnes, en distinguant les cas de migraine avec ou sans aura. L'aura distingue les phénomènes sensoriels, souvent ophtalmiques mais aussi parfois visuels ou moteurs, accompagnant ou précédant la migraine. Le risque a été estimé chez 143 patients parents au premier degré du membre de la famille souffrant de migraine avec aura et chez 196 parents au premier degré du membre de la famille souffrant de migraine sans aura, ainsi que chez leurs conjoints. Les résultats ont été comparés à ceux de la population en général.

Le risque de souffrir de migraine est plus important chez les parents au premier degré des patients atteints des deux types de migraine par rapport à la population générale. Les risques pour les conjoints sont comparables à ceux de la population générale. En plus de la prédisposition génétique, les facteurs environnementaux comme des aliments, le sommeil ou le changement de temps sont des causes liées à la migraine. Le Dr Lamos indique : « On estime que les changements hormonaux peuvent également être la cause de cette maladie, ce qui explique la fréquence plus élevée chez les femmes, deux à quatre fois plus élevée que chez les hommes. »

La recherche des causes plus précises de la migraine permettrait de développer des traitements plus efficaces et plus ciblés.