Source : 104th annual meeting of the American Sociological Association, 10 août 2009

Figurez-vous que les « machos » ne savent pas prendre soin d'eux-mêmes. Original, ce constat d'une équipe de sociologues américains Ils se sont penchés en effet, sur la manière dont ces hommes « qui idéalisent à outrance la masculinité » recourent aux examens de prévention. Des hommes qui ne seraient pas si « forts » en réalité.

Leur travail a concerné environ 1 000 hommes d'une cinquantaine d'années. « Nos résultats suggèrent que ces croyances associées à la masculinité constituent en fait une cause de mauvaise santé », souligne Kristen Springer, professeur de sociologie à l'Université d'Etat du New Jersey.

Autre enseignement : plus ces machos ont un niveau social élevé, moins ils recourent aux examens de prévention comme le toucher rectal, par exemple. Ces hommes seraient aussi moins enclins que les autres à se faire vacciner contre la grippe. Ils seraient en quelque sorte habités d'un sentiment de toute puissance. Dommage toutefois que l'auteur qui est une femme ne donne pas davantage de détails sur les caractéristiques de ces « machos ».