Japon - Des tests réalisés sur des souris ont démontré les capacités d'oxydation du vinaigre sur les graisses. Cette découverte s'ajoute à la connaissance du vinaigre comme élément de contrôle de l'appétit.

Dans les médecines anciennes, le vinaigre a toujours été utilisé pour soigner une grande variété de maladies, des brûlures à l'arthrite. La science moderne a pu établir que l'acide acétique, composant majeur du vinaigre, pouvait contribuer au contrôle de la pression sanguine et du taux de sucre dans le sang. En 2005, une étude a permis d'établir que le vinaigre faisait baisser l'index glycémique d'un repas et permettait donc de contrôler l'appétit. L'équipe du Dr Kondo a incorporé le vinaigre dans un régime composé pour moitié de graisses chez trois groupes de souris. Le premier groupe a reçu une dose d'1,5 % de vinaigre pour le total du repas, le second 0,3% de vinaigre et le troisième de l'eau.

Les chercheurs ont constaté que les souris des deux groupes au régime avec vinaigre avaient pris 10 % de poids de moins que celles au régime sans vinaigre. L'étude établit que l'acide acétique empêche l'accumulation des graisses en augmentant leur oxydation, de même que la thermogénèse (production de chaleur corporelle) dans le foie.