Source : The Lancet

Selon un article publié dans le magazine britannique The Lancet, le professeur Jean Bennett, de l'université de Pennsylvanie, a découvert que cette forme de thérapie pouvait améliorer la santé de personnes souffrant d'amaurose congénitale de Leber.

Cette maladie rare pour laquelle il n'existe pas de traitement entraîne généralement des grands problèmes de vue dès l'enfance, puis un aveuglement total, dans la deuxième partie de la vie.

L'étude s'est penchée sur 12 patients âgés de 8 à 44 ans, souffrant de cette maladie. Chacun d'eux a reçu des gènes dans ses cellules pour se soigner.

Le traitement a entraîné une amélioration de la vue chez tous ces patients. Une amélioration de la réponse de leur pupille à la lumière d'au moins 100 fois a été observée.

La plus grande amélioration a été observée chez les sujets les plus jeunes, pour qui ce traitement a permis de marcher sans aucune aide.