Source: Science, AAAS & EurekAlert

Un nouveau travail pourrait aider les chercheurs à prédire comment des modifications moléculaire du virus de la grippe lui permettent de contourner l'effet du vaccin et à la maladie de se propager.

Cette information ne provient pas des souches humaines car les manières de vacciner sont trop variables chez l'homme pour pouvoir faire des expériences bien contrôlées, mais de résultats obtenus chez le poney. Ceci pourrait servir à mettre au point des stratégies de vaccination optimales face à l'évolution du virus de la grippe. Des vaccins antigrippaux sont utilisés chez le cheval, et plus particulièrement chez les chevaux de course, depuis les années 1960.

Andrew W. Park, de l'Université de Georgie à Athens, et ses collègues ont étudié des poneys vaccinés ou pas qui étaient infectés par diverses souches de la grippe équine. Les chercheurs ont suivi les changements en acides aminés qui se produisaient dans une protéine du virus appelée hémagglutinine, l'un des principaux moyens du virus pour échapper au système immunitaire, et montré comment ces changements influençaient la manière dont la maladie se propageait dans la population. Plus la différence entre les souches vaccinales et virales augmentait, plus les chances qu'un poney soit infecté et deviennent infectieux étaient élevées, de même que la durée de sa période infectieuse.

Un vaccin pas tout à fait adapté apporte néanmoins un bénéfice selon les chercheurs, parce que l'augmentation de la proportion des individus vaccinés peut compenser les effets de sa faible concordance avec le virus circulant, notamment s'il est utilisé en conjonction avec des antiviraux.