En restaurant la production de la protéine "GRK6" qui contrôle le circuit des récepteurs de la dopamine, les chercheurs ont découvert une amélioration des "symptômes parkinsoniens".

Affectant le système nerveux central, la maladie de Parkinson se caractérise par des troubles moteurs dus à un manque de dopamine dans le cerveau. Ce manque est comblé par un traitement à base de "L-dopa". Néanmoins, des effets secondaires gênants apparaissent au bout de quelques années.

Les chercheurs de l'Inserm et du CNRS ont découvert que l'expression accrue de la protéine "GRK6", obtenue par l'injection d'un vecteur thérapeutique, pouvait générer la restauration des effets de la thérapie "L-dopa" chez le rat et le singe dans un modèle expérimental de la maladie de Parkinson.

"Cette avancée montre que nous nous intéressons à la bonne molécule. Mais nous sommes conscients que la technique que nous avons utilisée ne sera pas rapidement accessible en routine chez l'homme. Nous avons donc d'autres idées pour proposer des solutions adaptées aux patients parkinsoniens", indique Erwan Bezard, directeur de recherche Inserm.

Les chercheurs s'intéressent désormais à toutes les petites molécules qui pourraient imiter l'action de la protéine "GRK6".