Royaume-Uni - Une équipe scientifique du King's College de Londres met en évidence les effets néfastes du stress sur le processus de guérison.

Le vieil adage qui affirme que "le moral, c'est 50% de la guérison" aurait donc des raisons scientifiques d'exister. En effet, des chercheurs en psychiatrie ont mené une étude sur les effets du stress chez des patients souffrant de blessures diverses. Résultat : les plus stressés récupèreraient deux fois moins vite que les patients plus détendus.

L'expérience est très sérieuse : on a mesuré les quantités de cortisol, connu comme l'hormone du stress, chez chacun des cobayes. Ces derniers ont ensuite subi un interrogatoire sur leur état psychologique. Enfin, un prélèvement de peau a été effectué pour évaluer le temps de cicatrisation.

Une étude donnant les mêmes résultats a été menée en parallèle. Certains patients ont tenu un journal où ils exposaient leurs inquiétudes alors que d'autres tentaient de trouver une façon efficace de gérer leur temps. C'est chez le premier groupe qu'on a constaté un processus de guérison le plus satisfaisant.