France – Une étude sur des rats publiée le 7 juillet met en évidence un lien entre la consommation de charcuterie et le cancer du côlon.

On soupçonnait depuis longtemps l'effet cancérigène de la charcuterie, l'Institut français de recherche agronomique (Inra) de Toulouse l'a démontré en menant une expérience sur des rats.
Pour que la charcuterie ait des conséquences néfastes, il faut qu'elle combine quatre facteurs : la cuisson, la richesse en hème (composant naturel qui donne sa couleur rouge à la viande), l'ajout de nitrites (éléments contribuant à la saveur et à la conservation) et enfin l'oxydation. C'est la transformation de l'hème qui serait responsable.

Cette connaissance nouvelle acquise, les producteurs pourraient être appelés à revoir leurs processus de fabrication et de conditionnement. Du côté des consommateurs, des mesures peuvent également être prises. Tout d'abord, il faudrait freiner son goût pour la charcuterie. Cela semble difficile dans l'hexagone où elle est profondément ancrée dans les habitudes alimentaires. Il faudrait également préférer acheter la charcuterie sous plastique et la consommer rapidement afin de limiter son oxydation.