Publiée récemment dans la revue Proceedings of the Royal Society, une étude anglo-mexicaine sur l'effet des niveaux croissants d'UV solaires sur les organisme vivants, révèle que les baleines du Golfe de Californie souffrent de plus en plus de coups de soleil.

Au terme de trois ans d'étude sur plus de 150 baleines bleues, cachalots et rorquals communs du Golfe de Californie, Laura Martinez-Levasseur, de la Société zoologique de Londres, et ses collègues du Centre mexicain de recherche marine (CICMAR), ont prouvé pour la première fois que ces cétacés pouvaient souffrir des brûlures du soleil, contractées lors de leurs séjours en surface.

Des photos en haute résolution des zones de peau abîmées, suivies de prélèvements d'échantillons d'épiderme à ces endroits, ont permis de déceler des lésions cutanées dues aux UV.

Un problème de plus en plus fréquent chez les baleines bleues (à la peau d'ailleurs plus pâle et plus sensible que les autres espèces), peut-être à cause de l'affaiblissement de la couche d'ozone ou de changements dans la couverture nuageuse.