Source: BE Suède numéro 32 (30/07/2012) - Ambassade de France en Suède / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /70693.htm

Le professeur associé Mattias Lorentzon et le professeur Claes Ohlsson de l'Académie Sahlgrenska à Göteborg, ont mené une étude internationale impliquant 50 chercheurs d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Australie. L'étude qui a porté sur 10.000 patients ainsi que sur des souris, a permis l'identification d'un gène spécifique qui régule la masse osseuse. L'étude a été publiée récemment dans le journal PLoS Genetics.

Les chercheurs ont identifié un gène, Wnt16, qui est fortement corrélé à la densité minérale osseuse et à l'épaisseur de l'os cortical (dit également os compact), toutes deux des facteurs déterminants dans la résistance à la fracture. La variation génétique pourrait prédire le risque de fracture de l'avant-bras chez les femmes âgées.

Selon Mattis Lorentzon, "une masse osseuse corticale faible est un facteur déterminant, par exemple, dans les fractures de la hanche et de l'avant-bras. Malheureusement, les traitements utilisés contre l'ostéoporose aujourd'hui ont peu d'effet sur la masse osseuse corticale. Si nous pouvons apprendre à stimuler les voies de signalisation du gène Wnt16, nous pourrions renforcer les os et ainsi prévenir les fractures les plus fréquentes et graves. C'est pourquoi la découverte du gène Wnt16 et de son rôle de régulation de la masse osseuse corticale est très importante."

Cette découverte ouvre la voie au développement de nouveaux médicaments pour prévenir les fractures fréquentes.

L'ostéoporose est un problème de santé publique qui touche une femme sur deux et un homme sur cinq en Suède. On dénombre environ 70.000 fractures en Suède chaque année et les coûts associés sont estimés à 5 millions de couronnes suédoises.