On dit que monter le son des écouteurs ou casques audio peut rendre sourd au moins temporairement. Pourquoi ? Comment ? La réponse nous vient de chercheurs britanniques qui établissent le lien entre décibels et dommages sur les cellules nerveuses…

Qu’ont en commun un baladeur équipé d'un vulgaire casque audio et un moteur d’avion ? Rien d’évident de prime abord. Pourtant, l’un et l’autre sont capables d’émettre des sons bien trop élevés pour nos oreilles, dépassant les 110 décibels (dB) et entraînant des dommages parfois irréversibles.

Heureusement, ce n’est pas toujours définitif. Après exposition à des sonorités trop fortes, certains individus ne souffrent que de surdité temporaire. Si jusque-là on avait mesuré les conséquences à l’échelle de l’audition, on ignorait encore les causes cellulaires et physiologiques sous-jacentes. Mais des scientifiques britanniques (University of Leicester) apportent finalement la réponse au problème.

Des décibels mauvais pour la myéline

Les auteurs de cette étude dirigée par Martine Hamann et publiée dans Pnas sont allés observer de plus près les changements occasionnés par des sons trop élevés dans l’activité électrique du noyau cochléaire dorsal, une région du cerveau dans laquelle transite l’information auditive avant interprétation.

La moitié des neurones passés au crible étaient dépourvus de la couche de myéline qui normalement les entoure. Ce revêtement indispensable accélère et favorise la bonne transmission de l’influx nerveux. En son absence, les cellules nerveuses ne communiquent plus les unes avec les autres. Ainsi, le son est effectivement traduit en message électrique dans le nerf auditif, mais sa progression est vite arrêtée, faute de conduction. Les centres du cerveau chargés de l’interprétation du signal sonore ne recevant aucune information, le sujet n’entend plus rien.

On dit que monter le son des écouteurs ou casques audio peut rendre sourd au moins temporairement. Pourquoi ? Comment ? La réponse nous vient de chercheurs britanniques qui établissent le lien entre décibels et dommages sur les cellules nerveuses…

Qu’ont en commun un baladeur équipé d'un vulgaire casque audio et un moteur d’avion ? Rien d’évident de prime abord. Pourtant, l’un et l’autre sont capables d’émettre des sons bien trop élevés pour nos oreilles, dépassant les 110 décibels (dB) et entraînant des dommages parfois irréversibles.

Heureusement, ce n’est pas toujours définitif. Après exposition à des sonorités trop fortes, certains individus ne souffrent que de surdité temporaire. Si jusque-là on avait mesuré les conséquences à l’échelle de l’audition, on ignorait encore les causes cellulaires et physiologiques sous-jacentes. Mais des scientifiques britanniques (University of Leicester) apportent finalement la réponse au problème.

Des décibels mauvais pour la myéline

Les auteurs de cette étude dirigée par Martine Hamann et publiée dans Pnas sont allés observer de plus près les changements occasionnés par des sons trop élevés dans l’activité électrique du noyau cochléaire dorsal, une région du cerveau dans laquelle transite l’information auditive avant interprétation.

La moitié des neurones passés au crible étaient dépourvus de la couche de myéline qui normalement les entoure. Ce revêtement indispensable accélère et favorise la bonne transmission de l’influx nerveux. En son absence, les cellules nerveuses ne communiquent plus les unes avec les autres. Ainsi, le son est effectivement traduit en message électrique dans le nerf auditif, mais sa progression est vite arrêtée, faute de conduction. Les centres du cerveau chargés de l’interprétation du signal sonore ne recevant aucune information, le sujet n’entend plus rien.