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Paradoxalement, prendre un vélo pour vous rendre au boulot pourrait se révéler mauvais pour votre santé...

C'est ce que révèle une étude de l'University of California de San Diego sur les conséquences de la pollution atmosphérique. Cette étude réalisée par des scientifiques de l'University of California de San Diego révèle que les personnes qui font le plus d'effort pour diminuer leur empreinte carbone en utilisant leur vélo ou en prenant le bus sont également celles qui souffrent "des plus gros taux d'exposition aux polluants.", indique William Griswold le responsable de l'étude.

Les chercheurs ont donné des smartphones qui détectent les polluants aux 30 participants de l'étude. Ils ont ensuite étudié les données environnementales récoltées pendant plus d'un mois.

Ce résultat s'explique notamment par la nature inconsistante de la pollution de l'air. En effet, pendant la journée, les niveaux de pollution peuvent augmenter ou diminuer de manière significative le long des routes très fréquentées comme les périphériques ou certaines intersections. Si quelqu'un décide de prendre son vélo en heure de pointe non loin de ces "points chauds" il respirera plus de monoxyde de carbone.

Un exemple simple : Wendy Chapman, une professeur à l'UC San Diego School of Medicine, se rend souvent au travail en vélo. Elle a découvert que la pollution sur sa route variait grandement. En effet, elle est largement plus exposée à la pollution quand elle prend son vélo le long de la route 56. Quand elle prend cette même route en voiture, elle ne remarque aucune exposition particulière.

Les abribus et les arrêts de bus demeurent les lieux les plus exposés. Les chercheurs ont prouvé qu'en faisant des ajustements mineurs dans nos itinéraires nous pourrions minimiser les taux d'exposition. Cela pourrait se traduire par le choix d'une route un peu plus éloignée des axes fréquentés ou le fait de privilégier les places à l'avant dans les bus pour s'éloigner un maximum des gaz d'échappement.