Étant la cause de nombreux troubles cognitifs, la schizophrénie est une maladie qui se développe généralement au début de la vie adulte. Hallucination, dépression et altérations de la pensée, tels sont les symptômes de cette pathologie. Un groupe de chercheurs de l'Université américaine Georgia Regents a trouvé une manière efficace de réduire ces symptômes. En effectuant des recherches sur des souris de laboratoire, ils ont montré qu'en changeant le taux d'une protéine (la neuréguline-1) se situant sur le chromosome 8, les risques de manifestation de la schizophrénie sont réduits.

D'après les chercheurs, une personne atteinte de schizophrénie présente un niveau de neuréguline-1 assez élevé. Leurs recherches ont démontré qu'une fois le taux de cette protéine revenu à la normale, les souris qui ont servi de cobayes ne présentaient plus de problèmes comportementaux.

Dès lors qu'ils ont découvert la cause de la maladie, les chercheurs se sont immédiatement penchés sur un moyen continu qui permettrait d'éviter l'accroissement du taux de neuréguline-1. Au cours des analyses, ils ont également découvert qu'un taux défini de cette même protéine est nécessaire pour assurer la longévité d'une espèce. Les chercheurs se retrouvent face à un cas délicat, car ils doivent trouver un moyen efficace pour stabiliser le taux de la protéine.

Pour plus d'information voir (en anglais): http://news.gru.edu/archives/8893