Amateurs d'études scientifiques en tous genres, cet article est fait pour vous. Deux parutions distinctes, révélées mercredi 15 janvier, vont vous apprendre plusieurs choses sur la mémoire.

Premier enseignement, tiré d'une étude épidémiologique conduite par des chercheurs de l'Inserm et l'University College London, chez 5 054 hommes et 2 099 femmes : les hommes qui boivent régulièrement trop d'alcool à l'âge adulte s'exposent à un déclin accéléré de la mémoire, entraînant une diminution de leurs capacités d'attention et de concentration. Ce risque concerne en particulier les hommes buvant plus de 3,5 verres d'alcool par jour. Ainsi, selon un exemple cité dans l'étude, un gros buveur de 55 ans aurait un déclin de mémoire comparable à celui d'un sujet de 61 ans.

L'impact d'une forte consommation n'a pu être évaluée chez les femmes, car trop peu d'entre elles buvaient de grandes quantités d'alcool, même s'il semble qu'il y ait un déclin plus rapide des fonctions exécutives chez celles buvant plus de deux verres d'alcool par jour.

Le sexe au secours du cerveau

A l'inverse, une autre étude, menée par des chercheurs de l'université du Maryland (Etats-Unis), et relayée par le Daily Mail mercredi, affirme qu'avoir des relations sexuelles fréquentes peut stimuler la mémoire. Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont étudié le comportement des rats lors de l'accouplement : ils ont constaté que ceux-ci créaient de nouvelles cellules du cerveau, et stimulaient ainsi la mémoire à long terme. A l'inverse, ils ont remarqué que les bénéfices disparaissaient peu à peu lorsque les accouplements se faisaient de plus en plus rares.

De là à dire que si votre voisin(e) a une meilleure mémoire que vous, c'est parce qu'il ou elle a une activité sexuelle plus importante que la vôtre, il y a un pas que cette étude ne franchit évidemment pas !