SOCIETE - Au Lesotho, l'espérance de vie en bonne santé est la plus faible, avec 42 ans en moyenne...

Si l'espérance de vie des habitants de la planète s'allonge, leur santé ne s'en améliore pas pour autant selon une étude publiée dans l'hebdomadaire médical The Lancet.

Dans le détail, l'enquête menée dans 188 pays constate que bien que l'espérance de vie moyenne dans le monde [hommes et femmes compris] a augmenté de 6,2 ans entre 1990 et 2013, en passant de 65,3 ans à 71,5 ans, l'espérance de vie en bonne santé s'est quant à elle améliorée mais dans une moindre mesure (5,4 ans) passant de 56,9 ans à 62,3 ans.

Des efforts sanitaires qui doivent se poursuivre


Les progrès réalisés dans la lutte contre certaines maladies infectieuses telles que le sida et le paludisme mais aussi dans le traitement des maladies infantiles a contribué à l'amélioration de la santé des êtres humains. Theo Veos, professeur à l'Université de Washington [qui a participé aux recherches] pense qu' il reste du chemin à faire. Cité par Europe 1, il explique : « Le monde a fait de grands progrès en matière de santé… le défi consiste désormais à investir afin de trouver des moyens plus efficaces de prévenir et de traiter les causes majeures de maladie et de handicap. »

Un accès aux soins disparate qui pèse sur l'espérance de vie


A noter que parmi les 188 pays étudiés, certains n'ont pu bénéficier des avancées médicales ou de l'amélioration de la prévention. C'est le cas de l'Afrique du Sud, du Paraguay ou encore de la Biélorussie qui pâtissent d'un recul de l'espérance d'une vie en bonne santé précise la radio.

C’est au Lesotho que l’espérance de vie en bonne santé est la plus faible en 2013 avec 42 ans. Dans ce pays africain, un nourrisson né en 2013 avait une espérance de vie en bonne santé de dix ans inférieure à celle constatée en 1990 chez les nouveaux nés. A contrario, au Japon, on peut atteindre l’âge de 73,4 ans en restant en bonne santé.