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Mot-clé - quantique

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dimanche, mars 16 2014

Einstein garantit une traversée paisible de l'horizon d'un trou noir

Nouvelle d'origine sur Techno-Science.net

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Battenice: une batterie rechargeable fine comme du papier

Nouvelle d'origine sur Techno-Science.net

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lundi, février 17 2014

Les trous noirs n'existent pas comme nous les concevions

Nouvelle d'origine sur Techno-Science.net

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Une nouvelle théorie pour des cellules solaires plus efficaces

Nouvelle d'origine sur Techno-Science.net

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Fusion nucléaire : des chercheurs américains franchissent une étape

Nouvelle de source Atlantico.fr

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mardi, février 4 2014

Stocker le twist d'un photon dans une mémoire quantique

Nouvelle d'origine sur Techno-Science.net

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Une LED composée d'une seule molécule

Nouvelle d'origine sur Techno-Science.net

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vendredi, janvier 3 2014

Du nouveau sur le boson de Higgs et l'origine de la masse des particules

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lundi, décembre 16 2013

Les atomes communiquent désormais sur de grandes distances

Nouvelle d'origine sur Techno-Science.net

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Le "leviton", une onde électronique silencieuse

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dimanche, octobre 27 2013

La conscience est-elle le produit d’un processus quantique ?

Sources : newsoftomorrow.org et Gurumed

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dimanche, octobre 20 2013

Télépathie : comment expliquer que la personne à qui on pense nous appelle au même moment

Le biologiste Rupert Sheldrake revient sur sa théorie de la "résonance morphique" et remet en cause les bases mêmes de la recherche fondamentale. Extrait de "Réenchanter la science".

Les récits les plus courants à propos de la télépathie concernent, en effet, le téléphone. Des centaines de gens m’ont raconté la même histoire : ils pensaient à quelqu’un sans raison apparente et ont reçu un peu plus tard de cette personne un appel téléphonique inattendu voire surprenant. Autre version : il leur arrive de savoir qui appelle au moment où le téléphone sonne, avant même de décrocher ou de regarder le numéro d’appel. J’ai donné suite à ces récits en menant une série d’enquêtes en Europe, en Amérique du Nord et du Sud. En moyenne, 92% des gens qui ont répondu disaient avoir déjà pensé à une personne, d’une façon qui leur semblait télépathique, juste avant ou au moment de recevoir son appel.

Quand je parlais de ce phénomène avec des amis ou des collègues, la plupart admettaient que cela pouvait arriver. Certains le considéraient simplement comme télépathique ou intuitif, d’autres essayaient de l’expliquer « normalement ». Presque tous ces derniers en arrivaient à l’un ou l’autre des arguments suivants – ou aux deux. D’abord, disaient-ils, on pense aux gens fréquemment et parfois, par hasard, quelqu’un appelle au moment où en pense à lui ; on imagine que c’est de la télépathie mais on oublie toutes les fois où on pense à quelqu’un et où personne n’appelle. Ensuite – second argument –, il y a le fait que si vous connaissez bien une personne, votre connaissance de ses habitudes et de son emploi du temps vous permet de savoir quand elle risque d’appeler, même si ce savoir est inconscient.

J’ai alors cherché dans la littérature scientifique si je pouvais trouver des données ou des comptes rendus d’observation soutenant ces deux arguments. Je n’ai découvert aucune étude, d’aucune sorte, sur le sujet. Les arguments sceptiques standard étaient des allégations sans preuves. En science, cela ne suffit pas pour avancer une hypothèse : celle-ci doit être testée.

Il me fallait une procédure simple pour tester expérimentalement aussi bien la théorie de la coïncidence que celle de la connaissance inconsciente des habitudes. J’ai recruté des sujets qui disaient savoir souvent qui les appelait avant de répondre au téléphone et je leur ai demandé le nom et le numéro de quatre personnes proches, amis ou membres de leur famille. Les sujets ont été filmés en permanence pendant l’expérience, chacun seul dans une pièce avec un téléphone – évidemment, sans identification des numéros d’appel. Nous avions éteint les ordinateurs quand il y en avait et confisqué le téléphone portable des sujets. Dans une autre pièce, mon assistant ou moi choisissions l’un des quatre numéros au hasard avec un dé, puis contactions la personne en lui demandant d’appeler le sujet dans les deux ou trois prochaines minutes. Quand elle le faisait, le téléphone du sujet sonnait et avant de décrocher, celui-ci devait nommer devant la caméra la personne qui appelait, à son avis, parmi les quatre noms qu’il avait fournis. Le sujet ne pouvait s’appuyer sur les habitudes et routines des uns et des autres, l’heure de l’appel étant choisie par nous au hasard.

En devinant au hasard, les sujets auraient dû avoir raison une fois sur quatre, soit 25% de réussite. En fait la moyenne des bonnes réponses fut de 45 %, nettement au-dessus du hasard. Aucun des sujets n’a réussi à chaque fois, mais tous sont tombés juste bien plus souvent qu’ils n’auraient dû si la théorie du hasard était vraie. Des tests menés indépendamment l’un de l’autre par les universités de Fribourg en Allemagne et d’Amsterdam en Hollande ont confirmé plus tard ces résultats.

Pour certains tests, les sujets devaient indiquer, comme individus à contacter pour servir d’« appelant », deux proches et deux personnes inconnues sinon de nom. Leur taux de réussite avec ces appelants non familiers fut proche du niveau attendu du hasard, mais atteignait 52% avec les appelants proches. Cela venait confirmer l’idée que la télépathie se produit davantage entre personnes liées l’une à l’autre qu’entre étrangers.

Pour d’autres tests, nous avons recruté de jeunes Australiens, Néo-Zélandais et Sud-Africains vivant à Londres, en leur demandant de fournir les noms de deux proches restés au pays et de deux personnes nouvellement rencontrées en Angleterre. Le taux de réussite fut plus fort pour les proches, malgré la distance, que pour les connaissances faites en Angleterre plus récemment, montrant, une fois encore, que la proximité émotionnelle est plus importante que la proximité physique.

D’autres chercheurs ont également trouvé que la télépathie ne semble pas dépendre de la distance. À première vue cela peut sembler surprenant car la plupart des influences physiques, comme la gravitation ou la lumière, diminuent avec l’éloignement. Mais le phénomène physique le plus comparable à la télépathie est plutôt l’intrication quantique, dite aussi « non-localité quantique », qui ne diminue pas avec l’éloignement. Quand deux particules quantiques ont fait partie d’un même système et s’en sont séparées, elles restent « corrélées » ou « intriquées » de telle sorte qu’un changement de l’une s’accompagne instantanément d’un changement de l’autre. Albert Einstein qualifiait cet effet d’« effrayante action à distance».

La télépathie a évolué en même temps que les technologies. Maintenant, beaucoup de gens racontent avoir pensé à quelqu’un juste avant d’en recevoir un mail ou un SMS. Des expériences menées à l’aide de ces supports et basées sur le même protocole que précédemment ont également montré des résultats positifs hautement signifiants. Comme dans les tests avec le téléphone, le phénomène se produisait davantage avec des proches et ne diminuait pas malgré la distance physique. La même chose arrivait avec les tests utilisant l’internet.

J’ignore dans quelle mesure on peut apprendre à être plus sensible à la télépathie mais il existe plusieurs tests automatiques, dont un sur téléphone portable, qui permettent de savoir où on en est soi-même.

Par télépathie on capte des sentiments, des pensées, des besoins, à distance et à travers l’espace. D’autres phénomènes du même genre sont aussi spatiaux, comme l’impression d’être regardé ou la vision à distance. En revanche, la prémonition, la précognition et les pressentiments concernent des événements reliés au temps et impliquent des liens temporels allant du futur vers le présent.

Extrait de "Réenchanter la science", Rupert Sheldrake (Albin Michel Editions), © Albin Michel, 2013. Pour acheter ce livre, cliquez ici.


Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/telepathie-comment-expliquer-que-personne-qui-on-pense-appelle-au-meme-moment-rupert-sheldrake-866160.html#THVQdbg2T6Pou3MV.99


Quand je parlais de ce phénomène avec des amis ou des collègues, la plupart admettaient que cela pouvait arriver. Certains le considéraient simplement comme télépathique ou intuitif, d’autres essayaient de l’expliquer « normalement ». Presque tous ces derniers en arrivaient à l’un ou l’autre des arguments suivants – ou aux deux. D’abord, disaient-ils, on pense aux gens fréquemment et parfois, par hasard, quelqu’un appelle au moment où en pense à lui ; on imagine que c’est de la télépathie mais on oublie toutes les fois où on pense à quelqu’un et où personne n’appelle. Ensuite – second argument –, il y a le fait que si vous connaissez bien une personne, votre connaissance de ses habitudes et de son emploi du temps vous permet de savoir quand elle risque d’appeler, même si ce savoir est inconscient.

J’ai alors cherché dans la littérature scientifique si je pouvais trouver des données ou des comptes rendus d’observation soutenant ces deux arguments. Je n’ai découvert aucune étude, d’aucune sorte, sur le sujet. Les arguments sceptiques standard étaient des allégations sans preuves. En science, cela ne suffit pas pour avancer une hypothèse : celle-ci doit être testée.

Il me fallait une procédure simple pour tester expérimentalement aussi bien la théorie de la coïncidence que celle de la connaissance inconsciente des habitudes. J’ai recruté des sujets qui disaient savoir souvent qui les appelait avant de répondre au téléphone et je leur ai demandé le nom et le numéro de quatre personnes proches, amis ou membres de leur famille. Les sujets ont été filmés en permanence pendant l’expérience, chacun seul dans une pièce avec un téléphone – évidemment, sans identification des numéros d’appel. Nous avions éteint les ordinateurs quand il y en avait et confisqué le téléphone portable des sujets. Dans une autre pièce, mon assistant ou moi choisissions l’un des quatre numéros au hasard avec un dé, puis contactions la personne en lui demandant d’appeler le sujet dans les deux ou trois prochaines minutes. Quand elle le faisait, le téléphone du sujet sonnait et avant de décrocher, celui-ci devait nommer devant la caméra la personne qui appelait, à son avis, parmi les quatre noms qu’il avait fournis. Le sujet ne pouvait s’appuyer sur les habitudes et routines des uns et des autres, l’heure de l’appel étant choisie par nous au hasard.

En devinant au hasard, les sujets auraient dû avoir raison une fois sur quatre, soit 25% de réussite. En fait la moyenne des bonnes réponses fut de 45 %, nettement au-dessus du hasard. Aucun des sujets n’a réussi à chaque fois, mais tous sont tombés juste bien plus souvent qu’ils n’auraient dû si la théorie du hasard était vraie. Des tests menés indépendamment l’un de l’autre par les universités de Fribourg en Allemagne et d’Amsterdam en Hollande ont confirmé plus tard ces résultats.

Pour certains tests, les sujets devaient indiquer, comme individus à contacter pour servir d’« appelant », deux proches et deux personnes inconnues sinon de nom. Leur taux de réussite avec ces appelants non familiers fut proche du niveau attendu du hasard, mais atteignait 52% avec les appelants proches. Cela venait confirmer l’idée que la télépathie se produit davantage entre personnes liées l’une à l’autre qu’entre étrangers.

Pour d’autres tests, nous avons recruté de jeunes Australiens, Néo-Zélandais et Sud-Africains vivant à Londres, en leur demandant de fournir les noms de deux proches restés au pays et de deux personnes nouvellement rencontrées en Angleterre. Le taux de réussite fut plus fort pour les proches, malgré la distance, que pour les connaissances faites en Angleterre plus récemment, montrant, une fois encore, que la proximité émotionnelle est plus importante que la proximité physique.

D’autres chercheurs ont également trouvé que la télépathie ne semble pas dépendre de la distance. À première vue cela peut sembler surprenant car la plupart des influences physiques, comme la gravitation ou la lumière, diminuent avec l’éloignement. Mais le phénomène physique le plus comparable à la télépathie est plutôt l’intrication quantique, dite aussi « non-localité quantique », qui ne diminue pas avec l’éloignement. Quand deux particules quantiques ont fait partie d’un même système et s’en sont séparées, elles restent « corrélées » ou « intriquées » de telle sorte qu’un changement de l’une s’accompagne instantanément d’un changement de l’autre. Albert Einstein qualifiait cet effet d’« effrayante action à distance».

La télépathie a évolué en même temps que les technologies. Maintenant, beaucoup de gens racontent avoir pensé à quelqu’un juste avant d’en recevoir un mail ou un SMS. Des expériences menées à l’aide de ces supports et basées sur le même protocole que précédemment ont également montré des résultats positifs hautement signifiants. Comme dans les tests avec le téléphone, le phénomène se produisait davantage avec des proches et ne diminuait pas malgré la distance physique. La même chose arrivait avec les tests utilisant l’internet.

J’ignore dans quelle mesure on peut apprendre à être plus sensible à la télépathie mais il existe plusieurs tests automatiques, dont un sur téléphone portable, qui permettent de savoir où on en est soi-même.

Par télépathie on capte des sentiments, des pensées, des besoins, à distance et à travers l’espace. D’autres phénomènes du même genre sont aussi spatiaux, comme l’impression d’être regardé ou la vision à distance. En revanche, la prémonition, la précognition et les pressentiments concernent des événements reliés au temps et impliquent des liens temporels allant du futur vers le présent.

Extrait de "Réenchanter la science", Rupert Sheldrake (Albin Michel Editions), © Albin Michel, 2013. Pour acheter ce livre, cliquez ici.


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J’ai alors cherché dans la littérature scientifique si je pouvais trouver des données ou des comptes rendus d’observation soutenant ces deux arguments. Je n’ai découvert aucune étude, d’aucune sorte, sur le sujet. Les arguments sceptiques standard étaient des allégations sans preuves. En science, cela ne suffit pas pour avancer une hypothèse : celle-ci doit être testée.

Il me fallait une procédure simple pour tester expérimentalement aussi bien la théorie de la coïncidence que celle de la connaissance inconsciente des habitudes. J’ai recruté des sujets qui disaient savoir souvent qui les appelait avant de répondre au téléphone et je leur ai demandé le nom et le numéro de quatre personnes proches, amis ou membres de leur famille. Les sujets ont été filmés en permanence pendant l’expérience, chacun seul dans une pièce avec un téléphone – évidemment, sans identification des numéros d’appel. Nous avions éteint les ordinateurs quand il y en avait et confisqué le téléphone portable des sujets. Dans une autre pièce, mon assistant ou moi choisissions l’un des quatre numéros au hasard avec un dé, puis contactions la personne en lui demandant d’appeler le sujet dans les deux ou trois prochaines minutes. Quand elle le faisait, le téléphone du sujet sonnait et avant de décrocher, celui-ci devait nommer devant la caméra la personne qui appelait, à son avis, parmi les quatre noms qu’il avait fournis. Le sujet ne pouvait s’appuyer sur les habitudes et routines des uns et des autres, l’heure de l’appel étant choisie par nous au hasard.

En devinant au hasard, les sujets auraient dû avoir raison une fois sur quatre, soit 25% de réussite. En fait la moyenne des bonnes réponses fut de 45 %, nettement au-dessus du hasard. Aucun des sujets n’a réussi à chaque fois, mais tous sont tombés juste bien plus souvent qu’ils n’auraient dû si la théorie du hasard était vraie. Des tests menés indépendamment l’un de l’autre par les universités de Fribourg en Allemagne et d’Amsterdam en Hollande ont confirmé plus tard ces résultats.

Pour certains tests, les sujets devaient indiquer, comme individus à contacter pour servir d’« appelant », deux proches et deux personnes inconnues sinon de nom. Leur taux de réussite avec ces appelants non familiers fut proche du niveau attendu du hasard, mais atteignait 52% avec les appelants proches. Cela venait confirmer l’idée que la télépathie se produit davantage entre personnes liées l’une à l’autre qu’entre étrangers.

Pour d’autres tests, nous avons recruté de jeunes Australiens, Néo-Zélandais et Sud-Africains vivant à Londres, en leur demandant de fournir les noms de deux proches restés au pays et de deux personnes nouvellement rencontrées en Angleterre. Le taux de réussite fut plus fort pour les proches, malgré la distance, que pour les connaissances faites en Angleterre plus récemment, montrant, une fois encore, que la proximité émotionnelle est plus importante que la proximité physique.

D’autres chercheurs ont également trouvé que la télépathie ne semble pas dépendre de la distance. À première vue cela peut sembler surprenant car la plupart des influences physiques, comme la gravitation ou la lumière, diminuent avec l’éloignement. Mais le phénomène physique le plus comparable à la télépathie est plutôt l’intrication quantique, dite aussi « non-localité quantique », qui ne diminue pas avec l’éloignement. Quand deux particules quantiques ont fait partie d’un même système et s’en sont séparées, elles restent « corrélées » ou « intriquées » de telle sorte qu’un changement de l’une s’accompagne instantanément d’un changement de l’autre. Albert Einstein qualifiait cet effet d’« effrayante action à distance».

La télépathie a évolué en même temps que les technologies. Maintenant, beaucoup de gens racontent avoir pensé à quelqu’un juste avant d’en recevoir un mail ou un SMS. Des expériences menées à l’aide de ces supports et basées sur le même protocole que précédemment ont également montré des résultats positifs hautement signifiants. Comme dans les tests avec le téléphone, le phénomène se produisait davantage avec des proches et ne diminuait pas malgré la distance physique. La même chose arrivait avec les tests utilisant l’internet.

J’ignore dans quelle mesure on peut apprendre à être plus sensible à la télépathie mais il existe plusieurs tests automatiques, dont un sur téléphone portable, qui permettent de savoir où on en est soi-même.

Par télépathie on capte des sentiments, des pensées, des besoins, à distance et à travers l’espace. D’autres phénomènes du même genre sont aussi spatiaux, comme l’impression d’être regardé ou la vision à distance. En revanche, la prémonition, la précognition et les pressentiments concernent des événements reliés au temps et impliquent des liens temporels allant du futur vers le présent.


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Pour certains tests, les sujets devaient indiquer, comme individus à contacter pour servir d’« appelant », deux proches et deux personnes inconnues sinon de nom. Leur taux de réussite avec ces appelants non familiers fut proche du niveau attendu du hasard, mais atteignait 52% avec les appelants proches. Cela venait confirmer l’idée que la télépathie se produit davantage entre personnes liées l’une à l’autre qu’entre étrangers.

Pour d’autres tests, nous avons recruté de jeunes Australiens, Néo-Zélandais et Sud-Africains vivant à Londres, en leur demandant de fournir les noms de deux proches restés au pays et de deux personnes nouvellement rencontrées en Angleterre. Le taux de réussite fut plus fort pour les proches, malgré la distance, que pour les connaissances faites en Angleterre plus récemment, montrant, une fois encore, que la proximité émotionnelle est plus importante que la proximité physique.

D’autres chercheurs ont également trouvé que la télépathie ne semble pas dépendre de la distance. À première vue cela peut sembler surprenant car la plupart des influences physiques, comme la gravitation ou la lumière, diminuent avec l’éloignement. Mais le phénomène physique le plus comparable à la télépathie est plutôt l’intrication quantique, dite aussi « non-localité quantique », qui ne diminue pas avec l’éloignement. Quand deux particules quantiques ont fait partie d’un même système et s’en sont séparées, elles restent « corrélées » ou « intriquées » de telle sorte qu’un changement de l’une s’accompagne instantanément d’un changement de l’autre. Albert Einstein qualifiait cet effet d’« effrayante action à distance».

La télépathie a évolué en même temps que les technologies. Maintenant, beaucoup de gens racontent avoir pensé à quelqu’un juste avant d’en recevoir un mail ou un SMS. Des expériences menées à l’aide de ces supports et basées sur le même protocole que précédemment ont également montré des résultats positifs hautement signifiants. Comme dans les tests avec le téléphone, le phénomène se produisait davantage avec des proches et ne diminuait pas malgré la distance physique. La même chose arrivait avec les tests utilisant l’internet.

J’ignore dans quelle mesure on peut apprendre à être plus sensible à la télépathie mais il existe plusieurs tests automatiques, dont un sur téléphone portable, qui permettent de savoir où on en est soi-même.

Par télépathie on capte des sentiments, des pensées, des besoins, à distance et à travers l’espace. D’autres phénomènes du même genre sont aussi spatiaux, comme l’impression d’être regardé ou la vision à distance. En revanche, la prémonition, la précognition et les pressentiments concernent des événements reliés au temps et impliquent des liens temporels allant du futur vers le présent.

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mardi, octobre 8 2013

Découverte de deux nouveaux états de la matière

Nouvelle de source Le Monde

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lundi, octobre 7 2013

Matière et laser "Star Wars"

Nouvelle de source L'Express

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dimanche, octobre 6 2013

Hypothèse quantique : Einstein avait tort, Bohr avait raison

Nouvelle d'origine sur Techno-Science.net

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dimanche, septembre 8 2013

Le mercure liquide à température ambiante par effets "relativistes"

Nouvelle d'origine sur Techno-Science.net

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Une seconde pour étudier des atomes

Nouvelle d'origine sur Techno-Science.net

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mardi, septembre 3 2013

Une nouvelle transition dans un supraconducteur

Nouvelle d'origine sur Techno-Science.net

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jeudi, août 1 2013

Des physiciens stoppent la lumière pendant une minute

Nouvelle de source <A href="http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2013/07/31/des-physiciens-stoppent-la-lumiere-pendant-une-minute/">Le Monde</A>

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mercredi, juillet 31 2013

La mécanique quantique menacée par une théorie universelle de l’entropie-formation ?

Nouvelle d'origine sur agoravox.fr

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