AP - Mercredi 25 juin, 20h36 NEW YORK -

Des chercheurs disent avoir identifié un gène qui, sous une certaine forme, pourrait accroître de 45% le risque d'être atteint du type le plus courant de la maladie d'Alzheimer, selon une étude à paraître vendredi dans la revue médicale "Cell".

Cette forme du gène semble altérer la capacité d'une cellule du cerveau à fixer le calcium, selon ces chercheurs. Un traitement qui permettrait de revenir sur cet effet pourrait ainsi être utile dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer.

L'étude est signée notamment par Philippe Marambaud de l'Institut de recherche médicale Feinstein de Manhasset, dans l'Etat de New York, et plusieurs autres chercheurs aux Etats-Unis et d'autres pays. Les auteurs ont étudié le gène concerné, CALHM1, à partir de données concernant plus de 2.000 malades atteints d'Alzheimer et environ 1.400 personnes qui n'avaient pas la maladie.

La plupart des cas d'Alzheimer se déclarent après l'âge de 65 ans. Jusqu'ici seul un gène a été formellement identifié comme un facteur de risque de cette version. Le gène observé dans la nouvelle étude, CALHM1, semble avoir un impact moins important sur le risque de maladie. Les chercheurs étudient actuellement des dizaines d'autres gènes susceptibles d'affecter le risque d'Alzheimer. AP