Le syndrome d'apnée du sommeil (SAS) multiplie par deux le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC). Selon une étude menée dans le cadre de la Sleep Heart Health Study (SHHS), par 9 institutions médicales aux Etats-Unis, les hommes seraient en première ligne.

Première originalité de ce travail, l'importance de la cohorte étudiée : 5 422 hommes et femmes de 40 ans et plus, tous non-fumeurs. Ce point est important, le tabagisme étant un cofacteur de risque important de SAS et d'AVC.

Pourquoi les hommes souffrant d'un SAS seraient-ils davantage concernés pas le risque d'accident vasculaire cérébral ? Parce que selon les auteurs, ils développent la maladie plus précocement que les femmes. Et toujours par rapport à ces dernières, ils attendent davantage pour se traiter.

A noter : le risque augmente avec la gravité du trouble. « Les hommes souffrant d'une apnée du sommeil sévère présentent trois fois plus de risques d'AVC que les autres », indique le SHHS. Rappelons enfin que l'AVC frappe chaque année 130 000 Français.