L'étude révèle que le médicament expérimental serait également efficace chez les femmes touchées par un cancer du sein héréditaire présentant les mêmes mutations génétiques.

Selon l'étude, les molécules contenues dans le médicament Olaparib pourraient contribuer à la mort des cellules cancéreuses, notamment pour les cancers héréditaires de l'ovaire et du sein présentant des mutations génétiques spécifiques. Ainsi, l'inhibiteur pourrait représenter une thérapie ciblée en matière de traitement du cancer.

Les chercheurs ont ainsi observé une réduction significative de la taille des tumeurs de 33% des patientes atteintes d'un cancer ovarien participant à l'étude, et dans certains cas, la disparition complète des tumeurs.

"Olaparib est le premier agent unique, non "chimiothérapique", à montrer des bénéfices chez les patients atteints de cancers résultant de la mutation des gènes BRCA 1 et 2. Jusqu'à présent, les traitements étaient choisis en fonction de la localisation des cancers. Ces résultats suggèrent que c'est la faiblesse génétique d'un cancer, et non l'organe d'origine, qui est la clé d'un traitement efficace", explique William Audeh, oncologue spécialisé dans la génétique des cancers au Cedars-Sinai (Etats-Unis).