Source: Université Laval

Une étude publiée dans le ISME Journal par 22 chercheurs de la Faculté de médecine, du CHU de Québec-Université Laval et de l'Institut national de santé publique du Québec vient confirmer que les antibiotiques font la vie dure à la flore intestinale.

Les chercheurs l'ont démontré en comparant le microbiote intestinal de sujets avant et après qu'ils aient pris, pendant sept jours, un antibiotique pourtant considéré comme peu nocif. Les analyses révèlent d'importants changements dans l'abondance des bactéries de différentes espèces chez les gens qui, au départ, avaient une flore peu diversifiée. Les participants qui avaient une flore plus riche semblaient mieux protégés contre de telles perturbations.

L'étude suggère qu'il serait possible de prédire quels types de flores sont les plus susceptibles d'être perturbées par des médicaments et, conséquemment, de choisir des traitements mieux adaptés aux patients.